CONFERENCES "GRAND PUBLIC" |
La météo en montagne|
Orateurs : |
Charly GRAC et Jacques BERLO |
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Lieu : |
St.-André-les-Alpes (salle polyvalente) |
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Date : |
vendredi 7 juillet 2006 (18 h) |
Compte rendu
Cette conférence a été réalisée sous forme d'un dialogue entre Jacques Berlo et Charly Grac et avait pour but d'initier le public à quelques notions pratiques des phénomènes météorologiques en montagne et de mettre en avant le travail de ceux qui sécurisent la montagne en hiver en contrôlant les phénomènes d'avalanches.
Qui mieux que Charly, doyen des pisteurs de France avec plus de 40 ans d'expérience comme artificier de la montagne pouvait avec enthousiasme parler de sa longue expérience dans la région montagneuse du Val d'Allos.
Une introduction donnée par Jacques, aérostier et pilote d'hélicoptère avec qualification en montagne, nous a rappelé les origines des principales masses d'air d'Europe occidentale et la variation suivant l'altitude des principaux paramètres atmosphériques permettant de mieux cerner les problèmes météorologiques en montagne, été comme hiver. Il a passé en revue et décrit en détail la formation des différents types de nuages. Ainsi il nous a parlé de la vie et mort d'un cumulonimbus mais aussi des phases typiques du développement d'une cellule orageuse.
Charly nous a parlé de la croissance d'un cristal de neige, de la complexité des formes des cristaux et de la suite de transformations appelées métamorphoses que subissent les cristaux de neige dès leur dépôt au sol en fonction du gradient de température et qui influencent leur cohésion. La superposition des couches de neige successives, qui ont évolué différemment en fonction des conditions météorologiques, constitue un empilement hétérogène. L'étude de ce manteau neigeux permet aux spécialistes, tel que lui, non seulement de prévoir les dangers d'avalanches mais d'agir sur le terrain en provoquant artificiellement des avalanches pour sécuriser les villages de montagne ainsi que les randonneurs et skieurs en montagne. Il a commenté de nombreuses diapositives montrant les divers types d'avalanches, à départ ponctuel ou à départ linéaire, avalanche de plaque friable ou de plaque dure, avalanche de neige humide de petite ou de grosse taille, avalanche de neige coulante ou avalanche en aérosol.
Pour combattre ce phénomène complexe de la neige en mouvement, on distingue la défense permanente active (râteliers, claies, filets, barrière à neige,..) et passive (ouvrages de déviation, de freinage ou d'arrêt) de la défense temporaire qui consiste à déclencher artificiellement les avalanches ou à réglementer.
Charly nous a parlé des diverses techniques de déclenchement artificiel à distance utilisant des explosifs comme l'avalancheur, le Catex, le Gazex, l'Avalhex, le déclenchement par hélicoptère.
Avant de terminer, il a donné quelques conseils pratiques aux amateurs de la poudreuse tels qu'avoir un matériel au point et en bon état, s'informer correctement mais surtout observer le terrain et toujours être équipé d'un ARVA (appareil de recherche de victime d'avalanche).
Mozart, un homme |
Orateur : |
Michel HERMAND |
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Lieu : |
Peyresq (Salle Vinci) |
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Date : |
lundi 17 juillet 2006 (18 h) |
L'aventure du mètre|
Orateur : |
Professeur Jean Dhombres (Directeuur d’études à l’EHESS - Centre Koyré - CNRS, Paris) |
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Lieu : |
Villars-Colmars |
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Date : |
mardi 25 juillet 2006 (18 h) |
René Magritte, le surréalisme à la Belge|
Orateur : |
René Dalemans (Historien de l’Art) |
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Lieu : |
Peyresq (Salle Vinci) |
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Date : |
mercredi 2 août 2006 (18 h) |
Compte rendu
Qui ne connaît le tableau de Magritte, “La trahison des images“, représentant une pipe et accompagné de la légende “Ceci n'est pas une pipe” ? Cette négation désarçonnante nous aide cependant à pénétrer le Surréalisme tel que l'ont vécu ses principaux représentants en Belgique.
Du refus de l'image de la pipe et du dépaysement des objets, naît un monde surprenant de suggestions et de sentiments, confus peut-être mais riches de potentialités imaginatives. A l'opposé de leurs confrères et pas toujours amis parisiens, les Surréalistes belges ne se laissent pas entraîner par les automatismes de l'inconscient, mais au contraire, ordonnent leur insolite de manière a obtenir des images poétiques visibles. La clé de ce monde du rêve réfléchi se trouve peut-être dans l'injonction de Paul Nougé : “Exégètes, pour y voir clair, rayez le mot Surréaliste”.
René Magritte (1898-1967) connaît son chemin de Damas en 1923 lorsque, grâce au poète Marcel Lecomte, il découvre l'oeuvre de Chirico, “Le chant d'amour”, “Chirico fut le premier à rêver ce qui doit être peint et non de la façon dont il faut peindre”, dit-il. Ce n'est cependant qu'en 1926 qu'il crée “Le jockey perdu”, considéré par lui comme sa première toile surréaliste réussie.
Voué jusqu'alors à des tâches alimentaires (projets publicitaires pour la maison de couture Norine, le fourreur Samuel,..) Magritte signe la même année 1926 un contrat avec les galeries bruxelloises “Sélection” et “Le Centaure”, chez qui a lieu sa première exposition personnelle en 1927.
Quelques mois plus tard, il s'installe avec son épouse Georgette au Perreux-sur-Marne dans la banlieue parisienne, où il demeure trois années. Ses amis de l'époque s'appellent Goemans, Eluard, Breton, Miro, Arp, Dali.
En 1930, après la rupture avec Breton, le couple revient à Bruxelles. Jusqu'à la Deuxième Guerre Mondiale, l'art de Magritte est fait de toiles à la poésie inquiétante puis, en 1943, soucieux d'échapper au climat dramatique de l'époque, il adopte la palette et la technique impressionnistes, s'inspirant plus particulièrement de Renoir, dans le désir d'insuffler davantage de luminosité et de sensualité à son oeuvre.
Dès la fin de la guerre, l'artiste s'éloigne de plus en plus du “dogme” que défend Breton, de nombreux éléments le séparent en effet de l'orthodoxie surréaliste. Au hasard il préfère un insolite concerté débordant sur la poésie des images déconcertantes.
En 1948 a lieu sa première exposition parisienne où il présente, par esprit de provocation, des toiles dans un style “vache” ou “fauve”, véritable “attentat belge contre le bon goût français”, provoquant la colère des amateurs qui n'achètent rien.
Des maisons « petit bourgeois» qu'il habite successivement à Schaerbeek, commune bruxelloise où il peint dans son salon, sortent des toiles mais aussi des écrits, des photos, des films d'amateurs corrosifs pour la pensée logique.
La première rétrospective de son œuvre organisée par E. Mesens au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles en 1954, montre l'importance qu'il faut lui accorder dans l'univers du rêve éveillé.
A travers la variété d'expression, une série de constantes apparaît dans l'œuvre du plus grand dérangeur de la réalité de l'art belge. Créant des images poétiques visibles, la peinture pour lui est un moyen non une fin. “L'insolite ne jaillit pas, chez Magritte, d'un climat étrange, fruit du subconscient, mais de la consciente juxtaposition ou de superposition d'éléments puisés dans le réel et détournés de leur fonction habituelle” (Ph. Roberts-Jones ). Chez lui se livre un combat perpétuel entre la réalité des choses, leur apparence et leur représentation. Il entretient une confusion volontaire entre ce qui est et ce qui manque, entre la notion d'extérieur et d'intérieur. L'échelle qu'il donne aux objets les extraits du quotidien et nous force à nous interroger sur leur “valeur”.
C'est cette interrogation inépuisable qui fait de Magritte un créateur auprès duquel on retourne sans se lasser.
Brève histoire de volcans|
Orateur : |
Jean-Jacques COCHEME |
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Lieu : |
Annot (Campus Européen Platon) |
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Date : |
mardi 22 août 2006 (18 h) |
Les plantes et les habitats du Pays|
Orateurs : |
Véronique BONNET et Clémentine COIFFAIT |
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Lieu : |
Saint-André-les-Alpes (Salle polyvalente) |
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Date : |
mercredi 6 septembre 2006 (18 h) |
Compte rendu :
Dans un premier temps, la présentation exposait les principales méthodes scientifiques d'étude de la végétation et soulignait leur intérêt dans la compréhension de la répartition des communautés végétales en fonction des conditions environnementales. La méthode des relevés phytoécologiques a été appliquée sur l'ensemble des 39 communes du Pays (456 relevés de végétation) et les résultats des analyses statistiques étayent l'idée que l'altitude est le facteur prépondérant pour expliquer la répartition de la végétation sur le territoire du Pays ; cette étude a également montré l'importance de facteurs secondaires constitués par le gradient de xéricité, le gradient de perturbation anthropique et le gradient de profondeur du sol.
Après cette première partie démontrant l'importance des conditions environnementales dans la distribution spatiale de la végétation, les principaux habitats et les plantes remarquables présentes sur le territoire du Pays A3V étaient présentées en photographie. Le public était alors sollicité afin de mettre un nom sur les principales espèces végétales présentées.
Présention et initiation à l'herbier numérique|
Orateurs : |
Henri DALBIES et Véronique BONNET |
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Lieu : |
Annot (Campus Européen Platon) |
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Date : |
jeudi 21 septembre 2006 (18 h) |
Compte rendu :
Une première démonstration de l' “Herbier Numérique” a eu lieu en public le 21 septembre 2006 au campus Platon d'Annot. Cet atelier a remporté un franc succès auprès des personnes présentes.
L’ “Herbier Numérique” est un site internet ayant pour vocation de faire découvrir la flore du Pays Asses-Verdon-Vaïre-Var auprès du grand public, au travers de plusieurs moteurs de recherche perfectionnés et de propositions de circuits thématiques à la découverte des plantes et habitats du pays A3V.
La première partie de l'atelier consistait en une démonstration en direct de l'utilisation des différentes rubriques de l'Herbier Numérique. La deuxième partie de l'atelier consistait pour le public, par groupes de 3 ou 4, à utiliser les moteurs de recherche du site internet pour tenter de reconnaître des fleurs fraîchement coupées de la région d'Annot. Le moteur de recherche avancée a reçu un accueil particulièrement enthousiaste de la part du public; il permet en effet à partir du choix de critères morphologiques (couleur de la fleur, forme de la feuille, etc.) ou écologiques simples (date de floraison) pour une plante donnée, de retrouver parmi les espèces végétales présentes sur le Pays A3V, celles répondant à ces critères et ainsi de déterminer facilement la plante recherchée.
D'autres ateliers de ce type seront envisagés dans le courant de l'hiver 2007 afin d'apprendre aux habitants du Pays A3V à se servir de ce formidable outil d'aide à la connaissance botanique et écologique.
Le Pays Asses-Verdon-Vaïre-Var rassemble 39 communes des Alpes de Haute Provence, situées sur un territoire compris entre le col d'Allos au nord et les gorges du Verdon au sud. Du fait de son étendue altitudinale et latitudinale et de la diversité climatique qui en découle, le Pays A3V regroupe des espèces végétales et des habitats de type méditerranéen comme des espèces et des habitats alpins. On trouve sur le territoire du Pays A3V plusieurs structures chargées de la protection de ce patrimoine biologique et écologique : Parc Naturel Régional du Verdon, Parc National du Mercantour, zones Natura 2000, Réserve Géologique de Haute Provence.
Du fait de cette diversité et richesse des milieux naturels, le Pays A3V est apparu comme un territoire particulièrement adapté à la réalisation du projet 'Herbier Numérique'. Ce projet est né au sein de l'association culturelle et scientifique Nicolas Claude Fabri de Peiresc . Il a pour objectif de valoriser auprès du grand public le patrimoine biologique du Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var, à travers la réalisation d'un site internet construit comme un outil d'aide à la détermination floristique et un vecteur de connaissance des milieux.
Bien sûr, comme tout site internet, l'Herbier Numérique' est en constante évolution et s'enrichira au fur et à mesure de nouvelles espèces ou photos. Nous acceptons vivement vos remarques et suggestions constructives. Vous pouvez entrer en contact avec la personne responsable du projet à l'adresse suivante : herbier-a3v@wanadoo.fr
